À chaque changement de saison, en particulier à l’automne et au printemps, vous constatez une perte de cheveux plus importante ? Rassurez-vous, ce phénomène est naturel.
La chute de cheveux saisonnière, bien que souvent inquiétante, s’inscrit dans un cycle capillaire normal. Toutefois, certains gestes et soins ciblés peuvent limiter cette perte et favoriser une pousse plus régulière. Voici comment la comprendre, et surtout, comment réagir efficacement.
Pourquoi vos cheveux tombent davantage à l’automne et au printemps
Comprendre le cycle de vie du cheveu
Chaque cheveu suit un cycle biologique en trois phases : phase anagène (croissance), phase catagène (transition) et télogène (chute). En temps normal, 85 % de vos cheveux sont en phase de croissance. En automne, à la suite des expositions solaires de l’été, du stress oxydatif ou des variations hormonales, une partie plus importante entre en phase télogène. Ce dérèglement transitoire entraîne une perte de cheveux plus marquée, notamment chez la femme, dont l'équilibre hormonal est plus sensible aux saisons.
Il en va de même au printemps, où les changements de température, de lumière ou de rythme biologique provoquent une réaction physiologique du cuir chevelu, appelée effluvium télogène saisonnier. Il ne s'agit pas d’une alopécie androgénétique, mais d’une réaction naturelle du cycle capillaire.
Une chute de cheveux normale, mais à surveiller
En moyenne, vous perdez entre 50 et 100 cheveux par jour. En période de chute saisonnière, ce chiffre peut doubler. Ce phénomène, bien que temporaire, peut durer jusqu’à huit semaines. Si la perte persiste au-delà de trois mois, ou si des zones clairsemées apparaissent, il est important de consulter un professionnel. Certaines carences en vitamines, en fer, en zinc ou un déséquilibre thyroïdien peuvent en être la cause.
Comment limiter la chute de cheveux saisonnière
Adoptez une routine capillaire fortifiante
Face à cette chute saisonnière, la routine capillaire joue un rôle central. Choisissez un shampooing fortifiant enrichi en actifs naturels pour purifier et stimuler le cuir chevelu. Appliquez ensuite un sérum capillaire concentré en kératine, en acides aminés ou en extraits de plantes comme la caféine, la roquette ou le gingembre. Ces actifs participent à la stimulation du follicule pileux et à la régulation du cycle de croissance.
Massez délicatement le cuir chevelu du bout des doigts, sur cheveux mouillés ou secs, pour favoriser la circulation sanguine et renforcer l’ancrage du cheveu. Ce geste simple, répété au quotidien, améliore significativement l’oxygénation cellulaire et l’absorption des actifs. Pour aller plus loin, intégrez à votre routine notre sérum capillaire et huile capillaire Myriam K, conçus pour renforcer la fibre capillaire dès la racine.
Soutenez vos cheveux de l’intérieur avec des compléments alimentaires
La pousse des cheveux dépend aussi de votre alimentation. Une carence en vitamine B8 (biotine), B5, D3, en fer ou en zinc peut déséquilibrer le cycle pilaire. Ces micronutriments sont indispensables à la production de kératine, principal constituant du cheveu. Si votre régime alimentaire est pauvre en légumes verts, graines oléagineuses ou produits marins, l’apport de compléments alimentaires est pertinent.
Les gélules à base de levure de bière, de vitamine C ou de kératine végétale stimulent la croissance du cheveu, améliorent sa résistance, et réduisent la perte saisonnière. Nos compléments alimentaires cheveux Myriam K, riches en vitamines et en minéraux, offrent une réponse complète à la chute réactionnelle et contribuent à la beauté globale de votre chevelure.
Agissez dès les premiers signes pour limiter l’impact
Il est essentiel d’agir tôt, dès l’apparition d’une perte inhabituelle, pour limiter la chute. Adaptez vos soins capillaires, évitez les sources de chaleur excessive, les coiffures trop serrées et les produits agressifs. Offrez à vos cheveux des temps de repos, espacez les lavages et privilégiez les masques nourrissants. Un masque cheveux à base d’huile végétale favorise la réparation de la fibre et renforce le film hydrolipidique protecteur.
Intégrez également un gommage du cuir chevelu une fois par semaine. Ce rituel permet de débarrasser la peau des impuretés et des excès de sébum, et de stimuler les follicules pileux. Nous vous recommandons notre gommage cheveux pour une action douce et efficace.
Enfin, adoptez un mode de vie qui soutient la santé des cheveux : hydratation, sommeil réparateur, gestion du stress, et activité physique régulière ont un impact direct sur la vitalité de votre cuir chevelu.
Les facteurs invisibles qui influencent la chute de cheveux saisonnière
Le rôle des hormones et du stress dans le cycle capillaire
Le cycle capillaire est sensible aux fluctuations hormonales et au stress. Chez la femme, les variations d’œstrogènes et de progestérone, notamment lors de la transition entre saisons, modifient la durée des phases anagène et télogène. Une production excessive de cortisol, hormone du stress, peut accélérer la perte et perturber la pousse des cheveux. Cette réaction réactionnelle, souvent temporaire, est plus marquée en automne et en printemps, périodes où l’organisme subit de nombreuses variations physiologiques.
L’impact de la température et des agressions environnementales
Les changements de saison s’accompagnent de variations de température, de vent, d’humidité et d’ensoleillement. Ces facteurs externes fragilisent le cheveu, altèrent le film lipidique protecteur et assèchent le cuir chevelu. L’exposition prolongée au soleil, combinée à un air plus sec en hiver, favorise une perte plus importante, en partie due à une micro-inflammation des follicules pileux.
L’importance de l’alimentation et des nutriments pour la santé capillaire
L’alimentation pour vos cheveux Areste le premier traitement pour leur santé. Une carence en vitamines, minéraux et nutriments essentiels fragilise la chevelure et ralentit la croissance. Les légumes verts, les fruits riches en acides gras, la levure de bière et les aliments riches en fer et zinc contribuent à une meilleure production de kératine. Des compléments alimentaires, lorsqu’ils sont bien choisis, complètent efficacement l’apport nutritionnel quotidien pour prévenir une perte abondante.
En résumé, la chute de cheveux saisonnière est un phénomène courant et réactionnel. Bien que temporaire, elle n’est pas à négliger. En comprenant son fonctionnement, en identifiant les facteurs déclenchants, et surtout en adoptant une routine capillaire adaptée et un complément alimentaire ciblé, vous soutenez la pousse des cheveux et préservez la densité de votre chevelure.
Pour prendre soin de vos longueurs durant ces périodes sensibles, explorez aussi notre masque cheveux nourrissant et notre shampooing réparateur. Votre chevelure vous remerciera.
FAQ sur la chute de cheveux saisonnière
Quels sont les signes qui indiquent que la chute de cheveux saisonnière nécessite une consultation médicale ?
Si la chute dure plus de trois mois, s’intensifie ou laisse des zones clairsemées, il est temps de consulter. Ces signes peuvent révéler un déséquilibre plus profond, comme une carence ou un trouble hormonal.
Comment le stress influence-t-il la chute de cheveux durant les changements de saison ?
Le stress fragilise l’équilibre du cuir chevelu en accélérant le cycle de vie du cheveu. Résultat : une chute plus marquée, surtout au printemps et en automne.
Quelles sont les meilleures pratiques alimentaires pour prévenir la chute de cheveux saisonnière ?
Favorisez les vitamines B, D3, le fer, le zinc et les omégas. Une alimentation colorée et vivante nourrit la fibre de l’intérieur et renforce sa résistance.
Quels gestes capillaires quotidiens peuvent favoriser la croissance des cheveux lors d’une chute saisonnière ?
Un massage du cuir chevelu stimule la circulation et soutient la repousse. Complétez avec un shampooing doux et un sérum ciblé aux actifs revitalisants.
En quoi l’environnement extérieur influence-t-il la chute de cheveux aux changements de saison ?
Le froid, le vent ou l’air sec agressent le cuir chevelu et perturbent la barrière protectrice. Résultat : la fibre s’affaiblit et la chute s’intensifie naturellement.